Comme nous l'avons dit plus tôt, le coeur artificiel a été
développé très récemment par la société
Carmat et la contribution du chirurgien français Alain Carpentier,
membre de l'académie des sciences et professeur à l'université
Paris-Descartes. Il a été implanté pour la première
fois en 2011. Il est composé de 900 grammes de matériaux
biocompatibles dérivés de tissus de bovins, de capteurs,
de microprocesseurs et de micromoteurs capables de battre environ 230
millions de fois, soit une durée de vie de 5 ans maximum chacun.
La demande est énorme, mais les transplantations sont peu nombreuses
(Pour 100 000 patients, seulement 30 000 implantations effectuées).
La greffe d’un coeur artificiel complet doit permettre de sauver
la vie de patients en insuffisance cardiaque pour lesquels la transplantation
n’est pas possible. Le principe du coeur artificiel totalement
implantable est d’offrir au patient la même liberté
qu’avec un vrai coeur, sans être relié à une
grosse machine externe pour faire fonctionner la pompe.
Normalement plusieurs pathologies comme l’hypertension artérielle,
le diabète ou une hépatite, empêchent la transplantation
cardiaque mais le cœur artificiel a un énorme avantage :
il ne peut pas provoquer de rejet et ne nécessite pas la prise
de traitements immunosuppresseurs pour éviter les rejets.
Le prototype Carmat reproduit l’architecture du coeur, avec deux
ventricules dont les débits différents sont gérés
grâce à des capteurs de pression. La prothèse dispose
d’un système électronique lui permettant de s’adapter
aux besoins du patient
L'implant rétinien que nous étudierons ici sera essayé
sur Gilles, atteint de rétinopathie.
L'implant rétinien comprend 60 électrodes.
Elles transmettent
aux cellules nerveuse du fond de l'oil des impulsions
électriques correspondant au codage d'images par une camera
embarquée sur des lunettes
Dispositif utilisé pour enregistrer les signaux électriques
Les chercheurs de l'institut de la vision mettent au point la
émis par une rétine isolée In Vitro
future géneration d'implants rétiniens, à l'horizon 2014.
Comprenant 600 à 1000 électrodes tridimensionelles,
contre 60 actuellement, elle devrait permettre la lecture de
lettres et de mots de petite taille.
Test sur les cellules de la rétine.
Les chercheurs de l'institut de la Vision mettent au point la future
génération d'implants, rétiniens, à
l'horizon 2014. Elle devrait permettre la lecture de lettres et de mots
de petite taille.
Test sur les cellules de la rétine.
Les chercheurs de l'institut de la Vision mettent au point la future
génération d'implants, rétiniens, à
l'horizon 2014. Elle devrait permettre la lecture de lettres et de mots
de petite taille.
Implant Cortical
Le principe de fonctionnement de l'implant cortical,
est de capter des images grâce à une caméra externe,
qui vont ensuite être retraitées par ordinateur. Il va
ainsi produire des signaux stimulant les éléctrodes placées
sur le cortex visuel, d'où son nom "Cortical".
Le plus grande difficulté qu'ont rencontré les chercheurs
a été de relier le fil de l'ordinateur au cerveau, sans
entraîner ni inconfort ni infection.
a) Composition
Une caméra vidéo et un télèmètre
à ultrasons, sont intégrés sur des "lunettes
de soleil", elles mêmes en liaison permanente avec un
ordinateur fixé à la ceinture du non-voyant, et alimenté
par une batterie. Pour terminer, il y a un implant composé
d'électrodes placé sur le cortex visuel du patient. b) Fonctionnement
Les informations fournies par la caméra et le télèmètre,
sont traitées par l'ordinateur qui les simplifient à
l'aide de nombreux logiciels pour n'en retenir que les données
essentielles correspondant à l'objet dans le champ visuel.
Ces données sont ensuite transformées
en signaux éléctriques par un petit calculateur auxiliaire,
puis transmises à 68 électrodes en platine de 1 millimètre de diamètre,
implantées à la surface du cortex du cerveau. Chaque électrode reçoit
un ensemble de 6 impulsions
d'une milliseconde chacune, à une fréquence de 30 hertz.Celles-ci
engendrent à leur tour 1 à 4 points lumineux(ou phosphènes), comme
si la forme perçue avait été divisée en petits éléments.